Le surpoids chez le chien, une maladie en soi

Le surpoids chez le chien, une maladie en soi

À des degrés variables, le surpoids affecte aujourd’hui 40 % des chiens, avec des conséquences qui peuvent s’avérer graves pour leur santé. Entre prévention et traitement, on vous informe.

Qu’entend-t-on par "surpoids" chez un chien ?

En France, près de 40 % des chiens souffrent d’embonpoint, voire d’obésité. Une maladie nutritionnelle que l’on retrouve essentiellement chez les chiens sédentaires, mais aussi chez certaines races prédisposées, comme le teckel ou le colley, ou encore certaines races de chiens de chasse, comme le beagle, l’épagneul breton, le cocker, et surtout le labrador retriever. En cause : une nourriture mal équilibrée, un excès de friandises, un manque d’activité, ou les symptômes d’un trouble hormonal. C’est pourquoi, avant d’entreprendre quoi que ce soit, une prise en charge vétérinaire s’impose.

Conséquences du surpoids chez le chien

Un chien en surpoids a de forts risques de développer toutes sortes de problèmes, comme :

  • des difficultés respiratoires, une endurance moindre ;
  • un ralentissement du transit, des flatulences, de la constipation ;
  • du surmenage cardiaque, des troubles circulatoires ;
  • des troubles ostéoarticulaires, qui peuvent déboucher sur de l’arthrose.

En outre, un chien en surpoids est moins résistant aux infections : il supporte moins bien la chaleur, peut développer un diabète, une insuffisance hépatique, souffrir d’affections de la peau… En somme, son espérance de vie peut être considérablement réduite. En moyenne, la ration d’un chien adulte doit contenir 66 % de viande et être faible en glucides, céréales et autres additifs. Les friandises, même non sucrées, ne doivent pas dépasser 10 %. Répartir les apports en deux repas (matin et soir) évite aussi au chien de grossir.

Comment prévenir le surpoids chez le chien ?

Comme pour l’humain, la ration alimentaire du chien doit être équilibrée et stable. Certes, les apports varient selon que l’animal est :

  • un chiot ;
  • une chienne en gestation ou lactation ;
  • un chien stérilisé ;
  • un chien sportif ou de travail ;
  • un chien adulte entier non stérilisé) ;
  • un chien âgé.

Attention : les vétérinaires ne cessent d’alerter sur certaines croquettes industrielles bas de gamme au taux de céréales et glucides bien trop élevé, avec comme conséquences pour l’animal des carences en protéines, mais aussi une prise de poids. En présence d’obésité et de maladies associées, le vétérinaire peut préconiser des aliments thérapeutiques en même temps qu’un mode de vie reconsidéré (des promenades à heures régulières, beaucoup d’activités). L’amaigrissement doit aussi passer par le jeu, y compris en mangeant : avec une balle ou une gamelle interactive par exemple, le chien va s’occuper à dénicher ses croquettes dans les plis du jouet…
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