Comment bien se préparer à éduquer son chiot ?

Comment bien se préparer à éduquer son chiot ?

L’arrivée d’un chiot dans un foyer est une immense joie, et il va falloir pourvoir à son éducation au plus vite. Comment éduquer un chiot dans l’amour et la patience ? On vous explique.

L’éducation du chiot : les principes de base

Pour bien éduquer un chiot, il faut d’abord se familiariser avec les codes de son âge et de sa race. Si vous êtes néophyte en la matière, si vous ne comprenez rien à ses mimiques, à son langage corporel, à sa psychologie et à ses besoins physiologiques, il vaut mieux faire appel à un spécialiste dans les premiers temps.

Comme les enfants, les chiots ont leur rythme et leurs besoins propres. Plus enclins à jouer que les chiens adultes, leur concentration est moindre. Pour être bien intégré, l’apprentissage doit être réparti en séances quotidiennes d’environ 10 minutes, pas plus, et répétées autant que nécessaire, avec des consignes claires.

L’éducation d’un chiot ne doit pas se faire dans un rapport de force. Si décidément ça n’est pas son moment, il vaut mieux arrêter la séance et reprendre plus tard. Un chien ne doit pas juste obéir : il doit apprendre à adopter naturellement les bons comportements. Il ne doit pas être robotisé : il doit pouvoir penser et agir à bon escient. Pour vous suivre dans vos indications, bébé chien doit se sentir en confiance et ne pas douter que vous lui voulez du bien.

Éduquer un chiot : disponibilité réciproque, bienveillance du maître

L’éducation canine puise ses fondements dans l’attitude positive et bienveillante du maître. La plupart du temps, sauf s’il a subi un traumatisme, bébé chien a à cœur de satisfaire cet humain qui est son principal repère. Aussi, n’entamez une séance que si vous êtes disponible à 100 % et que le chiot est bien à l’écoute. Le chien est en effet sensible au comportement de son maître : s’il vous sent dispersé et impatient, il ne comprendra pas et sombrera dans la confusion.

Éduquer un chiot : un message clair, des ordres simples

Parlez avec fermeté mais douceur, sans ambiguïté. Lors des séances de travail — et même en dehors —, gardez toujours le même ton, de préférence neutre et surtout posé. Pour vous faire comprendre, utilisez toujours les mêmes termes. Les ordres doivent être simples et concis : "stop", "assis" ou "couché".

De même, utilisez une gestuelle qui vous est naturelle mais simplifiez-la au maximum et associez-la à un ordre précis. Par exemple, si vous décidez d’associer le mot "couché" au geste du doigt pointé vers le sol, gardez toujours cette association.

Éduquer un chiot : Patience, répétition et régularité

Le proverbe "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage" s’adapte particulièrement aux jeunes animaux. Vous constaterez vite que le chiot comprend plus ou moins bien et plus ou moins vite, selon l’heure, le jour ou le contexte. Il a surtout besoin de temps et de répétition pour progresser. Inutile d’établir un programme à appliquer au jour le jour, ce type de plan strict ne fonctionne pas avec les chiots, alors que la régularité paie toujours. Si les séances d’apprentissage sont bien vécues par l’animal, il finira par les réclamer lui-même à heure dite.

Éduquer un chiot : Une fermeté mesurée

Pour que la relation maître/chien se pérennise dans de bonnes conditions, l’animal doit immédiatement intégrer que c’est l’homme le dominant et le chien le dominé. C’est surtout vrai pour certains chiens de berger, qui ont parfois tendance à chercher la faille à la moindre occasion.

Pour autant, ne confondez pas fermeté et sévérité, et encore moins humiliation. Dans une relation saine, la brutalité n’a pas sa place. Elle ne ferait que semer le doute et engendrer le stress, donc l’agressivité, dans le cerveau encore fragile du chiot. Être ferme, c’est plus que jamais être à l’écoute de son animal et comprendre pourquoi, parfois, ça ne fonctionne pas.

Face à un "mur", ne vous butez pas, mais ne reculez pas non plus. Recommencez autant de fois que nécessaire, jour après jour, ne lâchez rien. Et si décidément votre manière de faire n’aboutit qu’à des échecs, consultez un spécialiste : vous faire accompagner par un éducateur canin sur une ou deux séances peut aider à dissiper un malentendu.

Éduquer un chiot : Encourager, féliciter, récompenser

À chaque avancée, même mineure, montrez votre contentement. Accroupissez-vous à la hauteur du chiot et présentez votre main, paume ouverte vers le ciel. Il identifiera dorénavant ce geste comme une félicitation. Si vous restez impassible, le chiot ne comprendra pas sa réussite. Les jours "avec", on manifeste sa joie, on récompense avec une friandise et un câlin, puis on passe à autre chose. Les jours "sans", on passe à autre chose sans récompense.

En règle générale, les séances se dérouleront dans un endroit neutre, comme le jardin. Pour apprendre le "rappel" par exemple, dans les premiers temps l’animal ne devra pas être sollicité par les bruits domestiques. Seul l’apprentissage de la propreté doit commencer à la maison. Ici, le chiot doit justement faire le lien entre son espace sécurisé et l’obligation de demander à sortir.

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